Les drones, une menace pour les aéroports et les avions ?
- Le 07/01/2019
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Oui, la menace est réelle, malgré qu’en France comme partout dans le monde, il est strictement interdit de survoler un aéroport avec un drone, des survols illégaux sont régulièrement signalés, perturbent le trafic aérien des aéroports et menacent la sécurité des passagers, des avions et autres aéronefs, mais des solutions existent !
Il n’est pas rare d’entendre aux journaux télévisés ou de lire dans la presse et sur les réseaux sociaux, qu’un drone a frôlé un avion ou survolé un aéroport, des informations pas toujours vérifiées ou vérifiables, s’avérant souvent être des fake news pour faire le buzz !
Des risques réels
Pourtant les risques existent, comme l’indique un rapport publié par l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) recensent 1400 incidents ou accidents avec des drones en Europe pour l’année 2016, des actes parfois accidentels, mais pouvant être malveillants ou terroristes.
Le dernier en date est en Décembre 2018, ou des vols illégaux par des drones au-dessus de l’aéroport de Gatwick à Londres, ont bloqués au sol des centaines d’avions et des milliers de passagers pendant plusieurs jours.
Face à l’ensemble de ces menaces, les autorités des aéroports, accélère les tests de système de sécurité pour se doter d’appareils anti-drones efficaces.
Mais contrairement à d’autres zones sensibles ou interdites, les moyens utilisés pour combattre les drones sur les aéroports peuvent s’avérer plus compliqués pour ne pas perturber les systèmes de navigation des avions.
De nombreuses entreprises proposent différentes techniques pour capturer ou neutraliser un drone, voir notre article : La chasse au drone !
Les fabricants participent aussi à la sécurité des aérodromes en équipent leurs aéronefs de no fly zone, système empêchant un drone de décoller s’il se trouve à proximité d’un aéroport ou autres zones interdites.
Les dangers d’une collision
Une des principales menaces est la collision entre un drone et un autre aéronef habité, les dégâts provoqués par ces engins et un avion, seront beaucoup plus important qu'avec un oiseau, dû à la densité et les batteries du multirotors.
Les chercheurs de l’institut de recherche de l’université de Dayton, ont effectués en laboratoire des crashs tests pour constater les dégâts que pourrait faire un drone quadrirotor percutant l’aile d’un avion de ligne volant à 400 km/h, les résultats que vous pouvez découvrir dans cette vidéo sont impressionnant.
Voit aussi notre article : Le drone est ses dangers, crashs tests de drones
La réglementation aérienne
Le drone, aéronef télécommandé sans personne à bord, évolue dans l’espace aérien, comme les avions, hélicoptères, planeurs ou ULM, pour cela il doit respecter la réglementation aérienne.
En France, elle est gérée par la DGAC Direction Générale de l'Aviation Civile en savoir plus, qui impose au pilote de respecter de nombreuses règles et lui interdit de s’approcher et survoler un aéroport.
En Europe, l'Agence Européenne de la Sécurité Aérienne AESA en savoir plus, à la demande de la Commission européenne, travail sur l’élaboration d’une règlementation commune aux différents pays de la communauté Européenne, des systèmes aériens sans pilotes RPAS Remotely Piloted Aircraft System (système d’avion piloté à distance) ou UAV Unmanned Aerial Vehicle plus communément appelé drone.
Survoler un aéroport avec un drone
Pour pouvoir survoler et filmer ou photographier un aéroport ou un secteur proche en France avec un drone, des dérogations spécifiques peuvent être accordées, sous certaines conditions et uniquement aux pilotes de drone professionnels, avec accord de la direction et de la préfecture de la région ou se situe de l’aérodrome, ainsi qu’un protocole avec la tour de contrôle, qui donnera l’autorisation de décoller au télépilote.
Le non-respect de la réglementation, peut entrainer de lourdes sanctions, confiscation du drone, lourdes amandes voir même prison, sanctions pouvant peut être aggravées si d'autres faits comme par exemple la mise en danger de la vie d'autrui sont retenus.
Nos télépilotes sont agréés par la DGAC et peuvent obtenir les autorisations en réalisent l’ensemble des démarches administratives pour voler à proximité ou au-dessus des différents aéroports Français.
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